Le 29 novembre dernier, le gouvernement a présenté un nouveau dispositif pour protéger les particuliers et les collectivités territoriales d’une augmentation excessive des prix de l’électricité : l’amortisseur électricité, qui s’appliquera à compter du 1er janvier 2023. Le projet de loi de finances pour 2023 affecte une somme de 3 milliards d’euros pour financer ce dispositif. La facture d’électricité se compose d’une part hors énergie (coûts de réseau, TURPE-tarif d’acheminement de l’électricité, taxes) et d’une part énergie couvrant le coût de l’électricité, que le fournisseur l’ait acheté sur le marché libre ou via l’accès régulé à l’énergie nucléaire historique (ARENH). En vertu de l’amortisseur électricité, l’Etat prendra en charge, sur 50 % de l’électricité consommée, l’écart entre le prix de l’énergie du contrat et 180 euros le mégawattheure. Par exemple, si une commune achète de l’électricité 400 euros/MWh (450 euros avec le TURPE et les taxes), l’Etat apportera une aide qui fera passer la facture à 180 euros le MWh pour 50 % du volume consommé.
A noter : les petites communes qui emploient moins de 10 employés avec moins de 2 millions de recettes bénéficient, elles, du bouclier tarifaire qui limitent la hausse du prix de l’électricité à 15 %.
Michel Degoffe le 06 décembre 2022 - n°2251 de La Lettre du Maire