Ces dernières semaines, plusieurs villes, a priori paisibles, ont connu des faits divers sanglants : à Rennes un enfant de cinq ans a été grièvement blessé à l’occasion, semble-t-il, d’un règlement de comptes entre trafiquants de drogue. A Poitiers, un adolescent a été gravement blessé lors d’une fusillade dans le même contexte. Cette violence relance la question des missions de la police municipale, dont les effectifs ont augmenté de 40 % ces dix dernières années. En septembre dernier, Eric Piolle, maire de Grenoble, avait réaffirmé son refus d’armer la police municipale. Et c’est en effet le maire qui décide. Un policier municipal ne peut être armé que si le préfet lui en a donné nominativement l’autorisation, sur proposition du maire*.
En 2022, l’Union syndicale professionnelle des policiers municipaux avait demandé au ministre de l’Intérieur...
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Michel Degoffe le 12 novembre 2024 - n°2339 de La Lettre du Maire