La commune a le droit d’abandonner un projet, même après l’appel à projets Abonnés
Le tribunal constate que la commune a renoncé en se fondant sur un motif d’intérêt général : l’incertitude juridique sur le montage de l’opération.
Par ailleurs, la société a su, dès l’été 2023, que la commune abandonnait son projet (le maire en parlé dans le bulletin municipal) et celle-ci n’a demandé aucune prestation précise au vainqueur de l’appel à projets. Elle s'est bornée à répondre favorablement, d'une part, à la demande de la société de réaliser des études de sols et des sondages géotechniques et, d'autre part, à sa requête de déposer une demande d'autorisation de défrichement et un dossier au titre de la loi sur l'eau, sans garantir que le projet serait réalisé. Le maire a même indiqué, dans un courrier du 6 février 2023, que les demandes d'autorisation n'engagent pas la réalisation des travaux si la vente n'était finalement pas réalisée.
(TA Nantes 7/07/2025, n° 2415900).
Michel Degoffe le 22 juillet 2025 - n°2373 de La Lettre du Maire
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