Faut-il franchir le pas de la commune nouvelle ? Abonnés
Des gains financiers, liés à la mutualisation des moyens, peuvent être attendus de la fusion. Mais il ne faut pas non plus minimiser les coûts. Il faudra, en effet, mettre à niveau les documents budgétaires et comptables, aménager les infrastructures pour accueillir les services unifiés alors que, dans le même temps, il conviendra également de veiller à maintenir des services dans les communes appelées à disparaître. Certes, l’État apporte son soutien financier mais il n’est, semble-t-il, pas déterminant pour les 2 500 communes qui ont créé des communes nouvelles ces dernières années.
Il faut aussi évaluer les contraintes qui peuvent découler de l’augmentation de la taille de la commune. Un exemple, l’objectif des 25 % de logements sociaux s’applique aux communes de plus de 3 500 habitants situées dans une agglomération de 50 000 habitants, cette obligation demeure à la charge de la commune pas de l’intercommunalité.
Derniers éléments à prendre en compte : la représentativité des anciennes communes dans le futur conseil municipal et l’harmonisation de la fiscalité qui fera des heureux et des malheureux.
Michel Degoffe le 28 janvier 2025 - n°2348 de La Lettre du Maire
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