Le maire peut pointer les dysfonctionnements d’un service sans être accusé de harcèlement moral à l’égard de son chef
L’agent fait valoir qu'à la suite de dénonciations anonymes visant le fonctionnement de son service, le maire a déposé, sans constitution de partie civile, une plainte contre X auprès du procureur de la République, et qu'une enquête préliminaire a été ouverte. Il n’a donc pas été directement visé par la plainte. Il soutient que la suspicion dont il a fait l'objet l'a conduit à développer un syndrome dépressif dont l'imputabilité au service a été reconnue. Mais, selon la cour administrative, ces circonstances ne suffisent pas pour faire présumer le harcèlement moral dont il s’estime victime.
(CAA Lyon 9/10/2024, n° 23LY00190).
*art. L. 211-2, code des relations entre le public et l’administration.
Michel Degoffe le 05 novembre 2024 - n°2338 de La Lettre du Maire
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