Il ne faut donc pas dramatiser cette dégradation, objet d’exploitation politique plus que d’analyse économique. Notre pays n’est pas au bord de la faillite et n’a aucune difficulté à vendre les bons du Trésor qui financent la dette publique. Il en va de même pour les collectivités locales endettées et qui, elles aussi, sont notées. Mais la note des collectivités locales ne dépend pas entièrement de leur bonne gestion : leur note dépend également de la note nationale.
Il n’empêche que la “dégradation” peut conduire à une augmentation des taux d’intérêt pour les collectivités locales.
Plus intéressant que la note sont les attendus de l’agence Standard & Poor’s qui ont déterminé sa décision. Les économistes derrière cette note s’inquiètent de l’incapacité de la France à renouer avec la croissance : c’est en réalité...
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Guy SORMAN le 17 janvier 2012 - n°1749 de La Lettre du Maire