L’avis conforme de l’architecte des bâtiments de France ne serait plus requis pour certaines opérations d’urbanisme Abonnés
Lettre n° 2040 du 02 mai 2018
Une disposition controversée du projet de loi sur le logement qui sera discuté fin mai, en première lecture, à l’Assemblée nationale, rend consultatif l’avis des architectes des bâtiments de France (ABF), au lieu de leur avis conforme (c’est-à-dire leur accord), pour certaines opérations d’urbanisme : le traitement de l’habitat indigne dans les secteurs protégés au titre du patrimoine (immeubles insalubres ou en péril) et les installations de pylônes de téléphonie mobile. Les défenseurs du patrimoine et du cadre de vie redoutent qu’ainsi la préservation du patrimoine ne soit plus prise en compte lors de la réhabilitation des centres-bourgs, même si bien entendu aucun élu local ne souhaite défigurer son centre-ville. Ainsi, le maire pourra passer outre un avis de...
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Sylvie MARTIN le 02 mai 2018 - n°2040 de La Lettre du Maire
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