Hollande courtise les élus locaux Abonnés
Les socialistes, peu diserts sur cette clarification, sont plus francs sur les élections : le conseiller territorial, qui devait représenter à la fois le département et la région, ne verra pas le jour et une dose de proportionnelle sera instillée dans la désignation des conseillers généraux. Dans les deux cas, la gauche calcule qu'elle récupérera ainsi quelques départements tout en conservant les régions acquises.
On retrouve aussi un certain "esprit de gauche" dans le droit de vote des étrangers aux élections locales, dans le projet d'un droit de pétition des citoyens au niveau municipal et dans la généralisation de "Conseils de développement" pour assurer l'expertise citoyenne aux conseils municipaux (ce qui existe déjà à Boulogne-Billancourt, entre autres, sous le nom de Conseil économique, social et environnemental). De gauche aussi est l'inclusion envisagée du revenu dans le calcul de la taxe d'habitation. Mais contre le cumul des mandats, le candidat socialiste reste précautionneux, ménageant les notables socialistes.
Les cinq cent mille élus locaux ne choisiront pas le Président de la République au vu de ces intentions, mais François Hollande crée un climat qui pourrait lui être favorable.
Guy SORMAN le 06 mars 2012 - n°1756 de La Lettre du Maire
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