Les marges de manœuvre financières dont disposent les communes et les intercommunalités ne devraient pas s’améliorer dans les années qui viennent. En effet, plusieurs éléments concordants permettent d’envisager une évolution défavorable.
Tout d’abord, des raisons d’ordre institutionnel : le non-cumul des mandats pourrait avoir des répercussions sur la défense des intérêts communaux à l’Assemblée nationale, même s’il reste le Sénat, le comité des finances locales, les associations d’élus, sans compter la future conférence nationale des territoires. De plus, le Président de la République souhaite que les collectivités locales réduisent encore leurs dépenses. Enfin, il a annoncé la suppression de la taxe d’habitation (cf. p.1).
Les communes ont déjà su s’adapter à la diminution des dotations de l’Etat et...
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Jacques KIMPE le 20 juin 2017 - n°1999 de La Lettre du Maire